La culture de l'huître ne commença qu'au 19ème siècle, auparavant elles étaient récoltées sur les bancs rocheux et simplement verdies dans des claires. Déjà au 17ème siècle, les huîtres vertes étaient déjà célèbres et le roi Louis XIV en était friand.
La première étape de l'ostréiculture consiste à récupérer le frai des huîtres mères. Cette opération s'effectue en imergeant des collecteurs et en attendant que les larves des huîtres s'accrochent. Cela s'effectue en été, raison pour laquelle les huîtres sont "laiteuses" à cette période. L'oeuf fécondé va se transformer en larve (naissain) qui si fixera sur toute surface solide. Les ostréiculteurs essaient de les capter en installant des "collecteurs" qui sont constitués par des matériaux de toutes sortes : tuiles, barres de fer, fagots de bois, moellon, chapelets de coquilles saint-jacques, etc.
Premier mystère, le sexe de l'huître : un hermaphrodisme successif. Elle est tour à tour mâle et femelle au fur et à mesure qu'elle grandit. Une admirable faculté dont l'alternance échappe à toute logique. Des études de l'IFREMER ont montré qu'une huître de deux ans pouvait changer plusieurs fois de sexe au cours d'un même été. Un phénomène qui aurait à voir avec la salinité de l'eau, caractéristique constamment changeante dans ce milieu unique soumis au jeux fluctuants des marées et des humeurs fluviales.
Seule certitude : c'est la température de l'eau qui enclenche la préparation puis le processus de reproduction de l'huître. Tout commence en Février-Mars, dès que les eaux atteignent 10 °.
Les huîtres perdent leur graisse hivernale tandis que leurs gonades se développent. En Mai-Juin , à mesure que la température de l'eau augmente, nos huîtres se gonflent de poches d'oeufs et de laitance. Il faut en arriver aux grandes chaleurs de Juillet pour que se produise la ponte-fécondation. Un événement qui met la mer en émoi.
Sur les bancs, dans les crassats, ce sont des millions d'huîtres qui émettent des nuages d'oeufs aussitôt fécondés par de longs filets de laitance. Un immense voile blanc qui se drape, s'étire dans l'eau transparente.
La première étape de l'ostréiculture consiste à récupérer le frai des huîtres mères. Cette opération s'effectue en imergeant des collecteurs et en attendant que les larves des huîtres s'accrochent. Cela s'effectue en été, raison pour laquelle les huîtres sont "laiteuses" à cette période. L'oeuf fécondé va se transformer en larve (naissain) qui si fixera sur toute surface solide. Les ostréiculteurs essaient de les capter en installant des "collecteurs" qui sont constitués par des matériaux de toutes sortes : tuiles, barres de fer, fagots de bois, moellon, chapelets de coquilles saint-jacques, etc.
Premier mystère, le sexe de l'huître : un hermaphrodisme successif. Elle est tour à tour mâle et femelle au fur et à mesure qu'elle grandit. Une admirable faculté dont l'alternance échappe à toute logique. Des études de l'IFREMER ont montré qu'une huître de deux ans pouvait changer plusieurs fois de sexe au cours d'un même été. Un phénomène qui aurait à voir avec la salinité de l'eau, caractéristique constamment changeante dans ce milieu unique soumis au jeux fluctuants des marées et des humeurs fluviales.
Seule certitude : c'est la température de l'eau qui enclenche la préparation puis le processus de reproduction de l'huître. Tout commence en Février-Mars, dès que les eaux atteignent 10 °.
Les huîtres perdent leur graisse hivernale tandis que leurs gonades se développent. En Mai-Juin , à mesure que la température de l'eau augmente, nos huîtres se gonflent de poches d'oeufs et de laitance. Il faut en arriver aux grandes chaleurs de Juillet pour que se produise la ponte-fécondation. Un événement qui met la mer en émoi.
Sur les bancs, dans les crassats, ce sont des millions d'huîtres qui émettent des nuages d'oeufs aussitôt fécondés par de longs filets de laitance. Un immense voile blanc qui se drape, s'étire dans l'eau transparente.
I really enjoyed visiting your blog and seeing your paintings, photographs and reading all you've written. It's wonderful that you document your excursions with brush and paint!
RépondreSupprimerA bien des égards, j'aimerais bien être une huitre...
RépondreSupprimerI learn something new every time I visit your blog. The painting is quite beautiful.
RépondreSupprimerAwesome...beautiful piece...you are super talented my friend! And I love what you share..you are wonderful and inspiring..and I learn so much from you! You are lucky..where you live is so beautiful..thank for sharing all of these wonderful adventrues and knowledge!
RépondreSupprimervictoria
les huitres ..un régal! et dire que je ne mangeais pas il y a 5 ans...
RépondreSupprimerMerci Lorraine, je fais au mieux!
RépondreSupprimerElfi c'est drôle mais je suis comme toi, il y a peu de temps que j'en mange!
RépondreSupprimerSacré Richard, j'aime ton humour je ne manque pas de rire en te lisant!
RépondreSupprimerMerci Hallie , heureuse de te retrouver!
RépondreSupprimeroui j'essaie de donner un peu de rêve...on voyage!
Merci!!!
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